lundi 26 décembre 2011

Critique de La maison de Londres de Lydie Blaizot

La maison de Londres
Lydie Blaizot
Éditions le Petit Caveau

Je tiens tout d’abord à remercier la maison d’édition du Petit Caveau qui a eu la gentillesse de m’envoyer un exemplaire de cet agréable et surprenant ouvrage…

Ce livre et son récit m’ont plu, il faut le dire. A la lecture du résumé j’avais été emballée par cette histoire de vampires et de leur homologue gaffeur. J’attendais de commencer ma lecture avec impatience, et lorsqu’enfin je pus m’y mettre, je constatai vite que j’avais beaucoup de mal à
arrêter ma lecture pour continuer de vivre sans la compagnie des personnages…

Lorsque je tournai les premières pages, je vis quelques coquilles et m’en inquiétai, mais ces erreurs ne réapparurent pas dans la suite de l’ouvrage. Après un lent démarrage, une observation neutre des personnages et de leur environnement, Londres au 18ème siècle, enfin on entre dans leur vie et dans leur intimité, on comprend leur singularité. Ainsi nous voilà entrainés dans leur monde, celui des vampires et des responsabilités dues à leur condition et à leur poste vis-à-vis de leur quartier général, la Maison de Londres. Lorsqu’on rencontre Donald Crump, on est pas surpris par le personnage, on a pas envie d’en savoir plus. Et c’est en cela que l’auteur commence son travail d’orfèvre sur tout le récit, l’animer et le ponctuer de détails et de nuances qui font son originalité. Car c’est avec ces détails que l’intrigue avance et que le lecteur est totalement pris dans l’histoire. Chaque écrivain doit arriver à un instant à la question : comment faire pour que le lecteur soit pris dans le récit ? Et bien Lydie Blaizot a trouvé la réponse, car avec ses personnages, on ne peut que les suivre, comme leurs propres victimes, irrésistiblement attirés par leur charme et leur charisme
indiscutables…

En effet qu’on suive le charmeur et ancien militaire Arthur Ruterford, le guindé Lord Ruppert Haversham, ou bien l’ancien docteur français Hubert Michel, chacun a ses propres qualités et ses propres défauts, dues à sa malédiction vampirique, qui nous pousse à leur vouer une certaines admiration, mais surtout une grande affection.

Les aventures de ces héros si bien accompagnés et adoucis par des personnages tels qu’une femme institutrice, une enfant ou un chien, nous entraine du vieux Londres avec toutes ces ruelles plus ou moins fameuses jusqu’à la campagne et dans un vieux monastère. L’intrigue ne perd jamais de
son intérêt et ne s’essouffle pas à mon goût. Finir un paragraphe incite toujours à un commencer un autre, la suite nous rattrape et nous voilà contraint de la dévorer !

J’avoue que j’aurai aimé que la lecture dure plus longtemps, car mon affection pour les personnages perdure au-delà du livre, ils semblent m’accompagner dans mes gestes du quotidien quelque fois, une remarque du Lord ou une citation de Shakespeare comme il aime le faire me vient en tête, et je peux me dire « qu’en penseraient-ils ? », cela parait extrême, mais on vient à envier le lien d’amitié très fort qu’il y a entre les « trois mousquetaires » vampires, très liés, fidèles à leur amitié et à leur loyauté envers la Maison de Londres.

Merci, les Editions du Petit Caveau, et j’aimerai lire une suite avec un très grand plaisir…

La maison de Londres est un de mes coups de coeur vendeur sur Fnac.com

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