jeudi 2 mai 2013

Critique Les variants, Robison Wells

Critique Partenariat 
Les Variants


Benson Fisher, orphelin, après avoir déménagé de très nombreuses fois et avoir testé de multiples familles d'accueil, est accueilli dans le collège de Maxfield. Très vite, il découvre qu'il n 'y a pas de professeurs, de cours, ou de consignes. Les élèves sont livrés à eux même et peuvent faire ce que bon leur semble, tant qu'ils respectent le règlement. Le groupe d'élève du collège s'est organisé : ceux qui veulent suivre le règlement sont devenu "La Société", ceux qui souhaitent n'en faire qu'à leur tête sont "le Chaos" et ceux qui ne souhaitent pas se décider de façon si tranchée sont "les Variants". Des enjeux se détachent alors : que se passe-t-il lorsque les élèves sont "arrêtés" parce qu'ils n'ont pas respecté le règlement ? Qui les arrête ? Pourquoi ne peut-t-on pas sortir de ce collège ? Pourquoi sont-ils tous réunis pour faire semblant de suivre des cours tous plus absurdes les uns que les autres ? Et pourquoi y a-t-il un cimetière dans l'enceinte du collège? Vous n'en saurez pas plus sur les multiples particularités du récit, elles sont si nombreuses et bien amenées, que je vous laisse le plaisir de les découvrir sans trop vous en révéler... 

Ce livre laisse, en le refermant, des incertitudes, des doutes, des hypothèses... Comme ce qu'a ressenti Benson et ses camarades, ou comme ce que nous avons ressenti tout au long de notre lecture. Étonnamment, l'ambiance du collège n'est pas malsaine, alors que les étranges conditions l'imposeraient. Comme les étudiants très bien intégrés et habitués, on est mit à l'aise, et comme eux, on finit par trouver agaçant Benson, de le voir chercher à s'enfuir du collège !  

Le style de l'auteur est très simple dans le sens de proche du lecteur, c'est à dire qu'on a l'impression d'être dans la tête de Benson, d'avoir les informations qu'il veut nous donner, souvent en direct. Ce style est direct, vif, incisif et percutant. On devient très vite ami avec Benson, en adoptant ses idées et son impatience... C'est un personnage facile à apprécier. Comme la plupart des autres personnages, qu'on prend plaisir à découvrir. Ils sont nombreux, mais je n'ai pas été gênée par ce nombre et j'ai pu sans problème me rappeler qui ils étaient grâce aux nombreuses informations très régulières de l'auteur sur les "gangs". 

Une intrigue incroyable, où les évoluions nous emmènent de surprises en surprises, faisant passer le récit du surnaturel à la science fiction... Les complexités des relations humaines sous huis clôt ne sont pas poussées à leur paroxysme de leurs possibilités, mais c'est un choix judicieux : nous n'avons qu'une vue des rapports qu'entretient Benson avec ses proches : comment évoluent ses amitiés, ses attirances, et surtout sa confiance accordée aux autres élèves. 

Mention spéciale pour les matchs de paintball (le sport pour les élèves de Maxfield) qui ressemblaient plus à des matchs d'airsoft de par les scénarios et les multiples tactiques... Connaissant un peu la chose, j'ai forcément eu un petit coup de coeur pour ces parties du récit en particulier qui, même si elles pouvaient être répétitives, ne m'ont pas ennuyé une seconde ! 

Les Variants est un livre étonnant, sans cesse surprenant, qui se lit très vite puisque les retournements de situations s'enchainent aussi vite que les découvertes sur le collège. Mais c'est un livre surtout absolument déroutant. Une série qui me ferait acheter le tome 2 dès sa sortie, vivement Novembre 2013 ! Un excellent moment qui restera longtemps dans ma mémoire comme un des livres qui m'a le plus retourné la tête ! Une délicieuse déroute, un délicieux suspens, une aventure exceptionnelle, inoubliable. Qui fait dire "encore" avant même d'être arrivé aux dernières pages.
Ma note : 4/5 J'ai frôlé le coup de coeur, je VEUX la suite !!! 

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